Forcalquier et Montagne de Lure (Pays de)

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communauté de communes des Alpes-de-Haute-Provence, associant 13 communes et 9 900 hab. sur 30 940 ha. Forcalquier (siège) est seule à dépasser 2 0000 hab.; et rassemble plus de la moitié de la population.

Limans (400 Limanais, 2 097 ha dont 1 095 de bois), 8 km NO de Forcalquier, a son village perché à 520 m sur le versant gauche de la Laye, dont la vallée structure le finage; restes de remparts, tour et porte, belles maisons anciennes; ferme fortifiée des Ybourgues (15e s.) au sud; camping naturiste à l’est. La commune a absorbé Les Ybourgues dès 1819, a eu 570 hab. à son mieux en 1846, 110 seulement en 1962, et a gagné 110 hab. après 1999 (+38%).

Ongles (370 Onglois, 3 147 ha dont 1 707 de bois), 13 km NNO de Forcalquier, à 613 m, a une demi-douzaine de hameaux, dans une petite plaine que le ruisseau de Combe Crue draine sporadiquement vers la Laye; château restauré du 17e s., ruines de l’ancien village sur la butte de Vières. Le hameau du Rocher d’Ongles est à l’ouest, sur la D950. La commune a gagné 90 habitants depuis 1999. Elle en a eu plus de 800 dans les années 1840, moins de 200 en 1975.

Lardiers (140 Lardiérans, 3 008 ha dont 2 212 de bois) est à 17 km NNO de Forcalquier, à 765 m. Son finage va jusqu’à la crête de la Montagne de Lure, où le sommet de l’Homme (1 632 m) domine un cirque et où l’altitude monte à 1 700 m à l’angle NE du finage. Le village a une église romane classée (12e s.) et un château remontant au 13e s.

Saint-Étienne-les-Orgues (1 350 Stéphanois, 4 842 ha dont 4 350 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km au nord de Forcalquier, à 687 m. La mention «les Orgues» date de 1988 et vient d’un jeu de mots: le nom originel était Ausone, déformé plus tard en Onègues et finalement Orgues. Le village est dans une petite plaine drainée par la Laye. Le finage, très étiré du nord au sud, et extrêmement boisé (90%), touche à celui de Forcalquier au sud et atteint au nord le sommet de la Montagne de Lure à 1 826 m. Sur les hautes pentes a été équipée la modeste station de ski de Lure, à 14 km du village par une petite route sinueuse qui franchit un peu plus loin la crête; elle offre deux pistes et deux téléskis et a été lancée dès 1934, mais elle est rarement ouverte faute de neige. Au-dessous, s’étale la forêt domaniale de Lure, où se dissimule l’abbaye de Lure, fondée au 12e s. Au sud, plusieurs petits hameaux sont dans la vallée de la Laye. La commune, qui a été jadis un centre d’herboristerie et de droguerie tirée des plantes aromatiques, a des commerces et services de base, un village de vacances. Elle a eu 1 200 hab. dans les années 1840, 480 au creux dans les années 1960; elle a gagné 470 hab. depuis 1999 (+53%) et compte 280 résidences secondaires (27% des logements).

Cruis (640 Crussiens, 3 647 ha dont 2 030 de bois), 17 km au NNE de Forcalquier à 711 m, partage avec Montlaux un petit bassin à l’est de Saint-Étienne au bas de la Montagne de Lure, qui atteint 1 746 m à la limite NO du finage. Le Pas de la Graille (1 597 m) laisse passer la petite D53 qui vient de la vallée du Jabron et passe ensuite par la station de neige de Lure. Cruis est un «village de caractère», riche d’une église à santons classée avec retable du 17e s., de ruelles et placettes pittoresques et d’animations estivales. La population n’était plus que de 210 hab. en 1962 (620 vers 1850); elle a augmenté de 70 hab. après 1999.

Montlaux (210 Moularins, 1 975 ha dont 921 de bois, à 550 m) est une commune d’habitat dispersé sans village, en terrain accidenté; la mairie est au hameau des Jacons, à 586 m, 3 km au sud de Cruis. Elle a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Revest-Saint-Martin (90 Revestois, 756 ha dont 387 de bois) est à 10 km NNE de Forcalquier; le très petit village de Saint-Martin (mairie), à 650 m, est accompagné au nord par les hameaux de la Blache et du Revest,; musée de machines et outils agricoles au Revest.

Fontienne (140 Fontiennois, 818 ha dont 438 de bois, à 720 m) est à 7,5 km au NNE de Forcalquier, en petits hameaux dispersés.

Sigonce (430 Sigonçois, 1 997 ha dont 863 de bois) est à à 10 km NE de Forcalquier, à 470 m sur un petit affluent du Lauzon qui traverse la partie orientale de la commune. La population communale a connu son minimum en 1968 (170 hab., contre 550 autour de 1850); elle a gagné 110 hab. après 1999 (+34%). Le château de Bel-Air (17e-18e s.) est près du village, tassé en rond, qui a une église inscrite (14e-16e s.) à toit de lauzes; au-delà du Lauzon, le finage touche au bois de Ganagobie.

Lurs (390 Lursiens, 2 248 ha dont 656 de bois) est un village perché à 11 km à l’est de Forcalquier, classé «village de caractère»; l’ancienne résidence d’été des évêques de Sisteron est devenue hôtellerie; théâtre de plein air, moulin à huile; chapelle mariale des Anges au sud-ouest (pèlerinages), vieux pont dans le bois de Lurs à la limite de Ganagobie. Il se tient à Lurs des rencontres internationales d’arts graphiques. Le finage atteint à l’est la Durance, que longent la D4096 et l’A51. La commune a eu plus de 1 200 hab. dans les années 1830 et était descendue à 270 en 1975; sa population croît depuis, mais elle a peu progressé après 1999 (+40 hab.).

Pierrerue (530 Pierreruriens, 1 086 ha) a son village 5 km à l’est de Forcalquier. Elle conserve des ruines d’un château des 14e et 17e s. et d’une chapelle des 12e-13e s.; elle a eu 220 hab. à son minimum de 1975 (700 au milieu du 19e s.) et a gagné encore 110 hab. après 1999.

Niozelles (290 Niozellens, 1 047 ha dont 476 de bois, à 440 m) est à 6 km ESE de Forcalquier; elle a des restes d’un donjon du 13e s. Le finage est traversé par le Lauzon. Elle n’avait plus que 100 hab. en 1975 et sa population s’est accrue de 90 hab. depuis 1999 (+45%).